Composition.
Technique mixte sur panneau
Signée en bas à droite.
Format 81/100 cm
Le figaro littéraire
du
28 septembre au 4 octobre 1970
Il est indéniable que ROCA peut être le petit cousin d'un MATTA ou d'un LAM, qui n'ont pas commencé autrement. La tentation du surréalisme, le catalan ne nie pas l'avoir subie à CADAQUES, le fief de DALI. C'est tout une espèces de créatures larvaires que ROCA lache dans ses toiles, des insectes qui gardent les visages évidés et grotesques d'une humanité détruite, des coléoptères annelés qui se donnent des rendez-vous filandreux dans l'univers métaphysique...A le voir tant répéter, il devient vite malaisé de suivre ROCA dans son cauchemar. Pense-t-il ajouter au malaise en choisissant des couleurs grinçantes (ses toiles sont systématiquement monochromes) comme ce bleu électrique, ce vert acide, ce violine ?
On peut, cette fois , n'être pas convaincu. Il serait for injuste de ne pas faire crédit à ROCA. L'enfer surréaliste, lui aussi est pavé de bonnes intentions.
Frédéric MEGRET